Véritable outil de mobilité au service du travailleur, il pallie définitivement les freins habituels associés au vélo classique et repousse considérablement les limites en termes de distance.

Les entreprises l’ont bien compris puisqu’elles se servent davantage de ses nombreux atouts pour améliorer la mobilité de leurs collaborateurs mais aussi entretenir et valoriser leur image auprès du grand public. A l’heure actuelle, on considère qu’ un vélo sur quatre vendus en Belgique, est un VAE. Ces chiffres démontrent la place importante acquise par le VAE aujourd’hui, bien qu’aucune statistique fiable (dû, en partie, à la suppression des plaques d’immatriculation vélo) n’ait pu être relevée jusqu’à présent en Belgique. Toutefois, la part totale de vélos vendus par an est estimée à 320 000 unités au sein de plus de 1500 points de vente. Le marché du vélo représente en Belgique près de 10 000 emplois et a permis, ces dernières années, la création de nouveaux métiers (la réparation et le recyclage des batteries, l’entretien de vélos sur site ou encore le développement d’assurances adaptées). Ces chiffres assurent la part belle au vélo à assistance électrique et conduisent à des perspectives de développement et de croissance des ventes très encourageantes pour les années à venir.

Qu’est-ce qu’un VAE ?

D’après la réglementation européenne (directive 2002/24/CE), un VAE est un vélo doté d’un moteur électrique :

  • qui n’est actif que lorsque l’usager pédale ;
  • qui s’arrête dès lors que le vélo atteint les 25 km/h ;
  • dont la puissance est inférieure à 250W.

Lorsque ces conditions sont réunies, la réglementation du vélo mécanique est d’application (pas de permis, ni d’obligation d’assurance et de casque, l’utilisation des pistes cyclables est autorisée). Attention : Les vélos appelés « speed pedelecs » sont des également des VAE, mais leur assistance au pédalage permet d’atteindre une vitesse pouvant aller jusqu’à 45km/h. Ce type de VAE est cependant considéré aux yeux du code de la route comme de véritables cyclomoteurs de classe B. A partir de 2017, les indemnités kilométriques vélo (avantageuses fiscalement) octroyées par l’employeur peuvent aussi être appliquées à ce type de véhicule.

Comment faire ?

Pour l’entreprise, le VAE a pour ambition de réduire son parc de véhicules et ses places de parkings (tout en gagnant de l’espace au sol), d’offrir une fiscalité intéressante (déductibilité à 100%) et de valoriser l’image de la société. Le tout, sans devoir investir dans une infrastructure lourde et coûteuse. Pour le travailleur, le VAE profite tant à sa santé qu’à sa productivité au travail et peut lui faire économiser, voire même, gagner de l’argent par la mise en place de l’indemnité kilométrique. Il faut d’ailleurs rappeler que le tout s’effectue sans effort et bien plus rapidement qu’une voiture se déplaçant en ville à l’heure de pointe. A côté du choix primordial du type de vélo (fiabilité, autonomie, équipement et prix), il est essentiel de prévoir un local vélo à l’abri des intempéries et du vol, équipé idéalement d’un point de recharge des batteries.

  • L’entreprise peut donc se renseigner soit auprès d’un vélociste local sur les conditions d’achat groupé de vélos;
  • Soit, auprès des sociétés de leasing de l’entreprise (dont certaines font d’ailleurs preuve d’une plus grande flexibilité en intégrant désormais le VAE dans leur offre de services). En outre, il existe à l’heure actuelle des sociétés spécialisées dans le leasing vélos qui proposent dans leurs packages un contrat d’assurance et un service d’entretien et de maintenance des vélos sur site. Cette solution pallie en outre, de manière efficace, les problèmes électriques et électroniques, que la jeune technologie des VAE peut encore rencontrer.

Il faut également assurer leur bonne intégration au sein de l’entreprise pour favoriser une bonne utilisation et il est nécessaire de mettre en place une communication efficace tant sur l’utilisation optimale du vélo que sur les itinéraires conseillés. Vous l’aurez compris, écologique, économique, rapide et performant, le VAE est devenu, au-delà de son rôle de mobilité, un véritable outil de travail. Il est désormais à prendre en considération dans toute démarche de mobilité mise en œuvre par l’entreprise. L’essayer, c’est l’adopter !